3GSM : Interview, Medialive trouve la parade au piratage

le 20/02/2006, par Olivier COREDO, GSM/3G/4G, 484 mots

Pour faire face à la croissance exponentielle du piratage des oeuvres numériques, la société MediaLive a développé une solution originale qui n'utilise pas la cryptographie. Philippe Lutman, VP Strategy & Marketing, nous détaille son fonctionnement.

3GSM : Interview, Medialive trouve la parade au piratage

R&T : Qui est MediaLive ? Philippe Lutman : Notre mission est de fournir des solutions techniques pour sécuriser la distribution, le stockage et la protection des droits, de tous types de contenus numériques, images, audio et video. Nous visons les opérateurs mobiles et les distributeurs de contenus, mais pas seulement, nous adressons aussi les fournisseurs d'accès Internet. La société a été crée en juin 2000 par un ex d'Alcatel, Daniel Lecomte. Ces quatre dernières années, nous avons développé une trentaine de brevets à travers le monde. En mars 2005, nous avons conclu un tour de table de 3,2 millions d'euros avec un capital risqueur, Sophia Eurolab, et l'opérateur Nextel (devenu Sprint Nextel). R&T : Quelle est votre solution ? P.L : Nous avons développé une solution, fonctionnant à travers n'importe quel type de réseau et traitant n'importe quel type de format (Mpeg2, Mpeg4, H263, H264, JPeg, AC3, MP3...). Nous ne nous basons pas sur la cryptographie mais sur la perception physiologique humaine, auditive et visuelle. Nous retirons 1% des éléments du média et les remplaçons par des leurres. Un peu à la manière du codage de Canal+. Ce media leurré ne contient aucune information sur sa distribution. R&T : Quels en sont les avantages ? P.L : La cryptographie peut être cassée. Notre protection à nous est dans le lecteur audio ou vidéo. Notre solution offre peu de complexité, elle est peu consommatrice en ressources système. Le format d'origine est conservé. R&T : Techniquement, comment ça marche ? P.L : La technologie repose sur trois process. Un processus de leurrage extrait 1% d'information et produit l'élément leurré. Les 1% sont alors stockés sur un serveur sécurisé chez le diffuseur de contenu. Le media leurré peut être diffusé sur tous les réseaux. Des plug-ins installés sur les terminaux identifient le media leurré. Nous avons développé un solution sur Symbian et plus récemment sur Microsoft. Notre plug-in est, par exemple, intégrée au lecteur Packet Video. Ensuite, l'utilisateur s'authentifie de manière automatique et transparente sur le serveur. Ce dernier recueille les droits de DRM, ainsi que toutes les informations utilisateurs. Il envoie l'objet de contrôle qui permet de lire le media. Le troisième processus est le live composing, qui recompose l'image. R&T : Quels sont vos partenaires et clients ? P.L : Sprint Nextel est notre premier client opérateur. Il est en cours de déploiement de services B to C, de musique et de video. Nous travaillons avec Alcatel sur les set-top boxes. On collabore avec Spansion, fabricant de puces, joint-venture entre AMD et Fujitsu, qui intègre notre technologie. Nous comptons aussi comme client Broadcast Avenue qui fabrique des set-top boxes pour les hôtels. La commercialisation de notre solution est assez récente, nous avons passé beaucoup de temps à développer et déposer nos brevets.

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