Free Mobile aura réalise 75% de couverture du territoire d'ici fin 2014

le 01/09/2014, par Didier Barathon, Finances, 553 mots

A l'occasion de la publication de ses résultats semestriels, Free a livré une information cruciale : il tiendra son engagement de déploiement pour son réseau mobile d'ici fin 2014. En revanche, mais c'est logique, aucune précision officielle n'est donnée sur le rachat possible de l'opérateur américain T-Mobile.

Free Mobile aura réalise 75% de couverture du territoire d'ici fin 2014

Les résultats financiers de Free sont encore très bons (*). C'est la conclusion globale du 1er semestre, même si le harcèlement de ses concurrents sur le fixe, en particulier de la part de Bouygues Télécom, fait reculer les recrutements, la rentabilité par abonné, la fameuse Arpu, reste élevée et le fixe continue de servir de "vache à lait" pour financer le mobile.

Le groupe fait état de 95 000 recrutements nets dans le fixe (hors résiliation) sur le S1 2014. Sa part de marché serait de 24%. L'Arpu s'élevant à 35,80 euros, malgré la concurrence et la hausse de la TVA. Le CA du fixe atteint 1,279 milliard en hausse de 4%. Si l'on croit Free, le groupe « limite la casse » sur le fixe et surtout continue sa percée dans le mobile. Il se veut le 1er recruteur avec 1 million de nouveaux abonnés mobiles (net de résiliation) ce qui porte son parc à 9 millions et  sa part de marché à 13%. Le CA atteint 746 ME.

Sur le même sujetXavier Niel cherche des alliés pour financer le rachat de T-MobileGlobalement, le groupe se félicité de ses performances financières, y compris dans le fixe, où ses concurrents ambitionnent de le faire plier. Le free cash flow des activités adsl  bondit de 291 ME au S1 2013 à 372 au S1 2014 ce qui permet au groupe d'investir dans son réseau mobile. Iliad précise avoir investi 400 ME au S1, soit 20% de son CA dans ce réseau.

CA +10%, marge brute +5%

Le CA semestriel du groupe se monte à 2 milliards d'euros, en hausse de 10% (par rapport au même semestre de l'exercice précédent). Le CA annuel est donc aux alentours de 4 milliards d'euros, un chiffre qui était attendu pour fin 2015 et arrive fin 2014. Côté rentabilité, la marge brute s'élève à 898 ME en progression de 5%, le taux de marge brute recule de 2 points à 44,5%. Le groupe l'explique par le fait que les activités mobiles prennent de plus en plus de poids alors qu'elles sont moins rentables que le fixe.

La grande nouvelle toutefois vient du développement du réseau mobile. Les régulateurs se sont inquiétés des capacités de Free à tenir son engagement de couverture. Free doit couvrir 75% de la population seul d'ici fin 2015 et 90% d'ici fin 2018. Maxime Lombardini a rassuré ce matin. Free aura 75% de couverture d'ici fin 2014. Il compte aujourd'hui 4 000 sites équipés et en aura 1000 de plus sur le second semestre.

En revanche, il refuse de commenter les spéculations sur le rachat de T-Mobile. En particulier l'information des Echos selon laquelle les dirigeants du groupe iraient à Londres en milieu de semaine négocier un nouvel apport financier, afin de relever leur offre. En effet, jeudi dernier Deutsche Telekom aurait (selon Bloomberg) relevé son offre de 2 dollars seulement pour passer à 35 dollars par action, ce qui ferait un surcout de 6 à 700 millions d'euros. Pas insurmontable pour Xavier Niel. Mais les allemands attendent peut être encore plus et les américains, Sprint ou Dish, ne sont pas encore définitivement écartés du dossier.

(*) Par ailleurs, selon BFM business, Free serait attaqué d'une part par SFR pour dénigrement (quelques dizaines de millions d'euros réclamés en dédommagement) et par Orange pour violation de brevets sur la catch up TV, cette fois avec 250 ME à la clé. 






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