L'intégrateur anglais MDNX rachète Easynet

le 13/12/2013, par Didier Barathon, Fournisseurs, 451 mots

Quelques mois après le rachat de Viatel par Digiweb Group, Easynet tombe dans l'escarcelle de MDNX. C'est le deuxième opérateur de dimension pan-européenne à passer entre les mains d'un concurrent qui s'était limité jusqu'alors au Royaume-Uni.

L'intégrateur anglais MDNX rachète Easynet

MDNX est un parfait inconnu au-delà du channel. En Grande-Bretagne c'est une success story, bâtie à coup d'acquisitions par deux professionnels des télécoms : Mark Thompson, l'actuel PDG anciens intégrateur Siemens et Wayne Churchill, venu de Vanco. En 2009, ils ont d'ailleurs racheté une activité d'intégrateur réseau et créé MDNX l'année suivante en reprenant trois sociétés : une partie de Viatel dédiée au grand public, le réseau fibre optique et les capacités d'hébergement de CIG (CI-Net) et l'intégrateur réseau Solution One. Des rachats limités au territoire britannique.

En 2012, MDNX met la main sur deux intégrateurs réseaux anglais : Griffin (spécialiste Ethernet et MPLS qui dispose de son propre réseau MPLS) et Iconnyx à. MDNX s'est donc développé par croissance externe dans son fief. Il a aussi déployé ses propres infrastructures, dont six datacenters. L'acquisition de la totalité des parts d'Easynet est un tout autre défi. De spécialiste indépendant dans un pays, MDNX passe à opérateur européen. Easynet lui apporte trois activités nous précise Christophe Verdenne (en photo), directeur Europe du sud : "un réseau international, des capacités d'hébergement avec une plate-forme cloud en propre, des services de téléprésence et de vidéoconférence".

Sur le même sujetNextiraOne va être repris par Dimension Data
La marque Easynet est conservée

Les deux sociétés fusionnées fonctionneront partout sous la marque Easynet, même si le groupe s'appelle MDNX. Greg Clarke actuel président de Easynet devient Président non exécutif du nouveau groupe, dirigé par Mark Thompson son fondateur. « Un pur entrepreneur, la société est donc très flexible et bien gérée » souligne Christophe Verdenne. La marque MDNX est maintenue pour une activité particulière, dans le secteur public anglais, où il faut être certifié pour pouvoir répondre aux appels d'offres. La division spécialisée sur cette activité  conserve son nom afin de garder la possibilité d'exercer son activité.   

Pour Easynet, c'est la fin d'un long parcours. Fondée en 1994, la société était rachetée en 2005 par BSKyB, une entreprise du groupe Murdoch. En 2010, elle passait entre les mains de Lloyds development capital, un fonds d'investissement. Ce dernier épisode vient de prendre fin, du moins pour la vie de l'entreprise. La marque reste et surtout les structures et les équipes en dehors de la Grande-Bretagne, particulièrement en France demeurent.  

L'Allemagne coupée en deux

Une exception toutefois, l'Allemagne. La filiale d'Easynet ne fera pas totalement partie du lot repris par MDNX, mais prendra son autonomie. Elle sera détenue par un fonds d'investissement, Equistone partners europe ltd, et les cadres de la filiale allemande. Celle-ci sera rebaptisée Nexinto en 2014.  Mais, parallèlement, le nouveau groupe va créer une autre  société en Allemagne, nommée Easynet global services Gmbh.  

L'activité entreprises de Juniper progresse en T1 2022, mais pas les...

Pour son premier trimestre fiscal 2022-2023, Juniper Networks a atteint un chiffre d'affaires de 1,16 Md$, en hausse modeste sur un an. Mais les ventes de son activité Entreprises ont bien progressé comparées...

le 10/05/2022, par Fabrice Alessi, 369 mots

Hausse des commandes chez Extreme Networks sur fond de pénuries

Pour le cinquième trimestre consécutif, Extreme Networks dévoile des résultats financiers en hausse en T3. L'équipementier enregistre ainsi une progression de 13% à 285,5 M$ de ses revenus liés à la vente de...

le 29/04/2022, par Michael Connay, IDG NS (adapté par Clémence Tingry), 842 mots

Cisco étoffe son programme de certifications

Les certifications DevNet délivrées par Cisco, validant des compétences en matière de programmation, d'automatisation et de développement d'applications pour les réseaux, ont augmenté de 50% cette année. Les...

le 23/03/2022, par Michael Cooney, IDG NS (adapté par Jean Elyan), 715 mots

Dernier dossier

Les white-box sont-elles l'avenir de la commutation réseau ?

Et si vous pouviez gérer vos commutateurs de centres de données et vos routeurs de la même façon que vos serveurs et ainsi réduire les coûts des dépenses en capital ? C'est la promesse des white-box qui amènent des systèmes d'exploitation réseau open source fonctionnant sur du matériel courant.Pour en avoir le coeur net, nous avons testé Cumulus...

Dernier entretien

Céline Polo

DRH du groupe iliad

"Nous recrutons dans des métiers en tension, en particulier sur l'infrastructure réseau, pour lesquels il y a...