Le premier virus n'a pas vingt ans...hélas !

le 27/01/2006, par Marc Olanié, Actualités, 494 mots

Il pouvait difficilement passer inaperçu, cet anniversaire : il y a 20 ans -déjà !-, était détecté « Brain », un virus « boot sector » s'attaquant aux exécutables PC-DOS (disk operating system... traduction à l'attention des jeunes générations). Brain, qu'il s'appelait, nous précise le blog mémorial de F-Secure. Et déjà, il n'était pas considéré comme dangereux puisque se « contentant de modifier le volumelabel ». Ca ne durera pas très longtemps, puisque rapidement, l'on découvrira que ce fameux volumelabel est, lui aussi, « lu » par l'interprète de commande ANSI. Très rapidement, des virus Brain associés à l'utilisation d'une séquence « escape privée » viendront s'amuser à réaffecter un ordre à certaines touches du clavier. La boite de pandore venait de s'ouvrir. Mais si Brain était le premier véritable virus -donc auto-reproductible- de l'univers PC, ce ne fut ni le premier virus générique, ni le premier malware PC. L'une des première infection informatique dont se souviennent les anciens de l'équipe CSO se nommait « Christmas tree », se propageait via les réseaux IBM SNA et se contentait d'imprimer un sapin à grand renfort de « I », de « / », de « X » et de « O » sur les imprimantes ligne du réseau. En moins d'une demi-journée, un DSI frappé par Christmas Tree pouvait perdre un mois de papier « bandes caroll ». Sur PC, avant même la création de Brain, les usagers redoutaient ce que l'on nommait alors les « bombes », des fichiers destructeurs qu'il fallait lancer volontairement pour qu'ils puissent s'exécuter. Mais il existait à l'époque tellement peu de programmes que la curiosité l'emportait souvent sur la prudence. Et puis n'oublions pas les « brain war », ces joutes en assembleur auxquelles se livraient les usagers d'alors. Les règles étaient simples : un pas programme à tour de rôle, un nombre d'instructions limité, et un seul but, la mort du programme adverse par asphyxie et consommation de l'espace mémoire tout entier. Les gênes du déni de service sont donc né sur les bancs des calculatrices scientifiques Sharp et Texas Instrument, et dans les RAM des SX81, BBC Acorn, Amstrad CPC, TI99/4A, DAI -qui rit- et autres Jupiter Ace. Lorsqu'ils se réunissent autour d'un feu de clavier, en chantant des chansons composées par Paul Allen, les ancêtres de la micro se racontent aussi la destruction de la « gate A20 » par la bombe « Face », l'explosion des écrans MGA à l'aide des pilotes Hercules déguisés et renommés, ou celle du sinistre « parkHD » qui tuait même les têtes des lecteurs de disquette. Le problème, avec les vieux du PC-et-compatibles (comme on disait dans l'temps) c'est qu'il n'existe aucun moyen de les rebooter avant formatage. Pure coïncidence, une autre composition logicielle originale vient également de souffler ses vingt bougies : C'est Windows. Que l'on nommait alors « Presentation Manager » et non « système d'exploitation ». Il tentait de concurrencer son rival absolu, Gem, tenait sur une disquette de 1,44 Mo -laquelle n'existait pas encore, puisque les floppys 3,5 pouces ne dépassaient pas 720 Ko à l'époque - et ne totalisait « que » 101 bugs officiels et documentés. 101 bugs... en assembleur 8080 8 bits... pas même une demi-journée de travail pour Steven Toulouse...

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