Mitel et Aastra détaillent leur rapprochement en France

le 05/02/2014, par Didier Barathon, Fournisseurs, 475 mots

Richard McBee, le patron mondial de Mitel, était en France lundi, l'occasion pour lui de rencontrer clients et partenaires. Il commence par la France une tournée européenne destinée à rassurer et à présenter la nouvelle structure.

Mitel et Aastra détaillent leur rapprochement en France

Depuis le 1er février dernier, la nouvelle organisation née du rapprochement entre Mitel et Aastra est officialisée en France et partout dans le monde.  Dans l'hexagone, elle prend un visage particulier. Mitel comptait une dizaine de collaborateurs Aastra plus de 200, c'est donc Aastra qui intègre l'équipe Mitel, même si au plan mondial c'est Mitel qui a racheté Aastra. Jusqu'au mois de juin prochain, la société née de la fusion  se nommera « Aastra, a Mitel Company », ensuite elle prendra le nom de Mitel. Une exception avec  DeTeWe en Allemagne qui est un intégrateur et de ce fait garde son nom.

Du pragmatisme donc dans ce rapprochement. Géographiquement, partout où Mitel était puissant c'était l'inverse pour Aastra, et réciproquement. «Nous avons listé les vingt premiers partenaires intégrateurs des deux sociétés nous explique  Bernard Etchenagucia» (en photo) dg France d'Aastra qui est maintenant celui de la nouvelle entité (Aastra, a Mitel Company), aucun ne figure dans les deux listes ! C'est très significatif, nous sommes bien des sociétés complémentaires, ce rapprochement est une addition ».

Aastra historiquement très français

En France, le cas est particulier. Aastra, société canadienne comme Mitel, est identifié par le marché comme une société française, elle est issue de la reprise par Aastra d'Eads Telecom (elle-même anciennement Matra), ce qui en fait l'adversaire historique d'Alcatel-Lucent. Tout l'éco-système s'est aligné sur ce duo, OBS et Spie par exemple travaillent aux côtés d'Aastra et portent ses solutions depuis longtemps.

En termes de gammes de produits et de solutions, le ton est également à la continuité. Et les deux sociétés s'affirment là encore complémentaires. « Il n'y a pas lieu de remplacer un produit par un autre » souligne Bernard Etchenagucia. La nouvelle entité se fixe pour objectif premier de conforter sa base installée et de passer à l'IP (avec autant de TDM que d'IP vendu), d'aller sur les centres d'appel et sur le cloud computing. Aastra vient d'ailleurs en janvier, avec l'accord de Mitel, de racheter la société suédoise Telepo, spécialiste du cloud multi-tenant. Le passage au cloud, mis en avant par Mitel et Aastra est donc un objectif, mais le passage à l'IP reste une valeur sûre et, sur le terrain, le thème dominant. 

La nouvelle société veut faire partie du « top 5 » mondial (avec Alcatel-Lucent, Avaya, Unify et Cisco) et ne cache pas viser Cisco. Elle n'est pas la seule. La direction de Brocade a fait des déclarations en ce sens. Mais la nouvelle entité Mitel/Aastra dépasse le milliard de dollars de chiffre d'affaires ce qui lui donne une assise solide. Quant au « top 5 » mondial, tant que l'avenir d'Alcatel-Lucent Entreprises et celui d'Avaya n'est pas clarifié, sa composition peut être largement bouleversée.

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