Safran (ex-Sagem) s'interroge sur l'avenir de ses téléphones mobiles

• Imprimer

"Nous n'avons pas pour http://www.vnunet.com/volonté stratégique de conserver l'activité [téléphonie mobile] à tout prix". C'est par cette petite phrase distillé à notre confrère allemand le Handelsblatt que Jean-Paul Béchat, le patron de Safran (ex Sagem) a répondu à une question portant sur l'éventuelle cession de l'activité téléphones mobiles du groupe. Safran, le dernier fabricant français de téléphones mobiles détient aujourd'hui moins de 2% du marché mondial et sa division mobiles a perdu près de 24 M€ au cours du premier semestre. Depuis les ventes se sont redressées et la division a renoué avec les bénéfices, mais l'activité n'apparaît pas forcément stratégique au sein du groupe. A l'inverse d'Alcatel et de Siemens, qui ont été contraint de se délester de divisions qui plombaient leur résultats, Sagem n'est pas forcément pressé de céder une activité qui pourrait faire rentrer environ 200 M$ dans ses caisses. Depuis Septembre Safran collabore avec le groupe chinois Ningbo Bird sur la fabrication, la recherche et les achats de composants. La dernière étape avant la cession ?