Linux demande un peu d'apprentissage

Dossier par David Newman, Network World, 289 mots

Comme pour tout nouveau produit (ce qui, pour de nombreux professionnels du réseau, se traduit par «tout ce qui est pas Cisco ou se comporte comme du Cisco»), il existe une courbe d'apprentissage. Cumulus fournit obligeamment une série de feuilles de triche qui correspondent aux commandes les plus courantes dans les produits Cisco ou Arista à leurs homologues Cumulus Linux.

Dans certains cas, la syntaxe de configuration Cumulus Linux est facile. Surtout pour les utilisateurs expérimentés sur d'autres systèmes d'exploitation de type Unix ou Linux, la courbe d'apprentissage ne sera donc pas si difficile. Il y a aussi l'argument que si les ingénieurs réseau peuvent apprendre d'un seul environnement, ils peuvent aussi apprendre d'autres environnements. Pour les tâches de base, la connaissance inclue dans l'apprentissage Cumulus Linux n'est pas plus obscure que, par exemple, l'apprentissage d'une configuration Cisco IOS.

Pourtant, les employeurs pourraient reculer compte tenu du temps et du coût de l'obtention des certifications dans les environnements des différents fournisseurs de réseaux. Les employeurs qui ont payé pour ces certifications et qui s'acquittent aussi d'une prime pour les ingénieurs réseau avec des certifications, peuvent être réticents à se rééquiper.

Les connaissances en programmation peuvent aider, mais ce n'est pas une exigence. Dans l'admin serveur et le monde dev-ops, les ingénieurs écrivent régulièrement des scripts de n'importe où à partir de quelques lignes ou quelques milliers de lignes. Contrairement à OpenFlow et à certains produits SDN, où la programmation est un must, Cumulus Linux l'évite délibérément, proposant à la place une expérience de configuration et de gestion plus proche d'un commutateur classique. Si les utilisateurs veulent interagir avec Cumulus Linux d'une manière purement programmatique au lieu de la CLI, ils peuvent le faire mais ce n'est pas un must.

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