La sécurité, un enjeu pour les opérateurs

Dossier par Djamel KHAMES, 249 mots

Les entreprises s'adressent prioritairement aux opérateurs pour concevoir leurs services de ToIP parce qu'ils sont les fournisseurs historiques de services télécoms. Ils maîtrisent la circulation des flux des communications d'un point de la chaîne à l'autre. Ils sont aussi sollicités pour la sécurité - alors qu'aux Etats-Unis, le premier réflexe est de consulter un spécialiste. Orange Business Services, Neuf Cegetel, Verizon, NTT, etc., proposent tous des solutions de sécurité, généralement en partenariat avec des constructeurs d'équipements et/ou des éditeurs de logiciels. C'est devenu un élément différenciateur. Ainsi, BT suit cette politique en s'inscrivant dans une démarche d'opérateur de réseaux informatiques WAN et LAN. Il a donc renforcé ses compétences globales en matière de sécurité en acquérant le Californien Counterpane Internet Security. Counterpane a mis au point une supervision particulière, qui établit une corrélation entre les informations émanant de tous les équipements du système d'information du client. «Cela permet d'obtenir une visibilité globale des risques encourus en temps réel», selon Fatiha Morin, responsable sécurité chez BT France. Sur le seul terrain de la ToIP, Stéphane Picot, responsable des solutions voix sur IP de BT France, précise sans surprise qu'«elle se joue aux niveaux de l'architecture de transport, des matériels et des communications elles-mêmes». Le premier point relève largement de la compétence des opérateurs, qui mettent à la disposition de leurs clients toute une palette de services, en particulier des accès sécurisés et des réseaux étanches, virtuels ou non. Le niveau de sécurité est relatif aux investissements en sécurité.

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