Faille : Faiblesse dans le cryptage des terminaux GSM
Les détails techniques sont inexistants, mais c'est encore du coté d'Israël (Institut Technion de Haïfa) qu'un chercheur nommé Eli Biham prétend avoir découvert une nouvelle faille dans le mécanisme de cryptage du réseau GSM. La communication portant sur cette découverte s'est effectuée à l'occasion de Crypto 2003, et est confirmée officiellement par une insertion sur le site de l'université. Divers médias reprennent à cette occasion la dépêche Reuter émise à cette occasion. Déjà, en 1999, Adi Shamir avait mis à mal le système de cryptage du réseau téléphonique GSM A5/1.
Avec beaucoup d'ironie -ou une absence totale d'humour-, la GSM Association, interrogée par Reuter, précise que le procédé de Eli Bihan, tout comme celui de Shamir, nécessite une écoute et une interception « active » de la communication... or, l'émission sur des fréquences attribuées à des opérateurs est « considérée comme illégale dans la plupart des pays » En outre, l'attaquant devrait physiquement se situer entre l'émetteur et le relais de cellule*. Quel soulagement... Les barbouzes souhaitant exploiter cette faille non seulement seront obligé de se déplacer, mais en outre, risquent d'être poursuivies par les foudres de la loi en général et les agents de l'ART ou de l'ANF en particulier. Pas de doute, avec de tels risques et contraintes techniques, çà va en refroidir plus d'un.
* N'en déplaise au caractère omnidirectionnel des émissions de terminaux GSM. L'intervieweur a probablement confondu les notions de « portée » de « champ » et de « couverture »... un journaliste, ça comprend toujours tout de travers.