FEM seule cherche CPL pour pollutions nocturnes et diurnes *

le 26/09/2007, par Marc Olanié, Documentation, 641 mots

Il existe une « Forte probabilité que la PLT (Power Line Telecommunications, ou télécoms par « courant porteur ») génère un surcroît de bruit sur des sites récepteurs sensibles, étant donné la pénétration projetée du marché. Ces pourcentages sont très fortement influencés par les suppositions sur la PIRE de l'émetteur, la pénétration du marché PLT et son coefficient d'utilisation. Le pourcentage des combinaisons de paramètres a aussi été calculé, là où le niveau estimé de bruit PLT est au-dessus de l'Exigence de Protection Absolue. Répétons-le, la probabilité de l'effet cumulatif de la PLT dépassant l'Exigence de Protection Absolue s'avère être relativement élevée pour toutes les fréquences et lieux de réception examinés ». Le verdict est clair, les télécommunications sur ligne de transmission (CPL) présentent un risque considérable de pollution radioélectrique qui doit être contrôlé, sous peine de voir perturbées des installations stratégiques. Et lorsque l'on sait que ledit rapport est le fruit d'une étude scientifique et technique poussée réalisée par l'OTAN, l'on se doute bien que le mot « stratégique » concerne la fiabilité des équipements de défense. Un résumé peu technique, et rédigé en français, synthétise les quelques 176 pages de ce document, dans lequel l'on trouvera notamment une quantification mesurée et modélisée, selon les cas, des rayonnements non désirables provoqués par les lignes xDSL et par les transmissions sur fils destinées au « courant secteur ». Rappelons que la technologie dite « à courant porteur »repose déjà sur une appellation impropre, voir mensongère, puisque jamais le « courant » électrique ne porte quoique ce soit, pas même la moindre trame d'information. Les CPL utilisent une technique de modulation sur « porteuse HF » propre aux transmissions sans fil, capable de tomber en marche qu'il y ait ou non du courant d'ailleurs. Ladite technique présente, de ce fait, les mêmes dangers de fuite d'information, de piratage et de perturbations que n'importe quel autre procédé « wireless ». De même qu'il est tout aussi possible de perturber ladite transmission, y compris à distance, et réaliser ainsi une attaque en déni de service. Comme le précise le rapport de l'OTAN, que l'on peut difficilement taxer de travail d'amateur ou de « rodomontades de happy-few souhaitant préserver leurs privilèges », « Comme ces lignes[electriques, ndlr] n'ont pas été conçues pour la transmission en large bande, elles généreront involontairement des émissions RF (radiofréquences, ndlr), qui auront un effet néfaste direct sur le plancher établi de bruit radio, ou par propagation cumulative de nombreuses sources de même type. Le bruit de fond HF existant risque d'être augmenté par propagation de l'onde terrestre et/ou aérienne. » Il faut également noter que, pour l'heure, le déploiement des CPL pose des problèmes considérables et inquiète fortement les professionnels du « Broadcast », et principalement les grandes radios européennes (RTL, Deutsche Welle, TDF...) qui travaillent sur le déploiement des postes DRM (Digital Radio Mondiale), cette nouvelle technologie qui apporte aux émissions ondes courtes une qualité sonore de type AAC3 stéréophonique. Las, le rapport signal sur bruit qui conditionne le confort d'écoute de ces émissions se situe en général au dessus de 20 dB. Un niveau qu'il est impossible d'atteindre si le « poste radio » DRM est situé dans un appartement lui-même baigné d'un électrosmog provoqué par un réseau CPL.

* NdlC Note de la Correctrice. De toute évidence, il s'agit là d'un titre que l'on rangera dans la catégorie « informatif ». Le nombre de termes techniques est cependant bien supérieur à ce que recommandent les règles du bon usage journalistique. Ainsi, FEM aurait été agréablement remplacé par son développement « Force ElectroMotrice », celle du courant secteur, cela va sans dire, et le vocable CPL par « Courants Porteurs en Ligne ». J'eusse également apprécié que le mot « pollution électromagnétique » « au long » soit inscrit noir sur blanc, aidant à la compréhension d'une titraille quelque peu cryptique que n'auront compris que les techniciens purs et durs. Invoquant je ne sais quels impératifs de longueur, l'Auteur a insisté pour que les sigles soient conservés. Je me demande bien pourquoi...

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