IBM dope sa profitabilité au T3

le 18/10/2006, par Vincent Delfau, IPBX, 616 mots

IBM détonne à l'heure où les géants Yahoo et Intel affichent un bénéfice en berne en publiant une croissance galopante de son résultat net. Et ce malgré des revenus en progression molle. Ce succès ne doit pas cacher pour autant des difficultés toujours présentes dans les services.

Les géants de l'IT affichent les tendances de l'automne cette semaine en publiant leurs résultats trimestriels. Si Yahoo, Intel ou Motorola n'affichent pas une franche et bonne santé, il en va différemment pour IBM. Big Blue enregistre en effet une hausse, certes modérée, de son chiffre d'affaires et une forte croissance de son bénéfice. Le groupe a donc su, sans voir le produit de ses ventes véritablement exploser, tirer le meilleur de ses activités. Il faut sûrement y voir les fruits du plan de restructuration initié en 2005, censé concentrer les efforts sur les services et les segments les plus profitables. C'est du moins l'opinion de Mark Loughridge, le capitaine du navire, qui voit dans son bâtiment une entreprise équilibrée et ne dépendant d'aucun de ses c?urs d'activité. Au cours de la période, les revenus du groupe atteignent 22,6 Md$, en hausse de 5,1%, et le bénéfice bondit de 46,5%, à 2,2 Md$. Ces deux valeurs sont supérieures au consensus des analystes. Un bon point pour IBM : la croissance de l'activité se retrouve dans toutes les régions, l'Asie-Pacifique dépassant les autres avec une progression de 6%. En Europe, les principaux pays affichent également un chiffre d'affaires en hausse, à l'exception de l'Allemagne où il recule pour le deuxième trimestre consécutif. L'activité matérielle réalise une honnête performance, avec 5,6 Md$ de revenus, soit 9% de plus qu'il y a un an. Mais, comme au trimestre précédent, il faut noter des succès disparates dans le domaine du hardware. Ainsi, c'est la ruée vers les gammes de serveurs System z (+25%) et System p Unix (+10%), mais la série i est en nette difficulté (-22%) en raison, explique le groupe, de problèmes dans la chaîne d'approvisionnement. D'un trimestre à l'autre, les mêmes causes semblent donc provoquer les mêmes effets. Du côté des logiciels, c'est sans ambiguïté possible le middleware (+12%, à 3,4 Md$) qui a le vent en poupe, dopé lui-même par Webpshere (+30%) et Tivoli (+44%). Comme au T2, les bonnes performances du middleware compensent largement le recul des systèmes d'exploitation. Leurs revenus baissent de 6% sur un an, à 552 M$. Le chiffre d'affaires de l'ensemble de la branche logiciel atteint 4,4 Md$ et croît de 9%. Les services toujours à la peine Enfin, les services continuent à représenter plus de la moitié des ventes du groupe (12 Md$), mais constituent parallèlement l'activité qui progresse le plus lentement, à seulement +2,7%. Les services "ne sont toujours pas au niveau", a commenté le PDG, qui devra poursuivre plus avant la réorganisation entreprise pour assurer un rythme de croissance élevé à l'activité la plus rentable. Selon le groupe, les domaines dans lesquels les offres ont d'ores et déjà été redéfinies, comme l'intégration, montrent des signes d'amélioration. Reste ce chiffre inquiétant : au cours des trois derniers mois, le montant des signatures de contrats à long terme a reculé de 15%. Le groupe se veut rassurant en affirmant que la conclusion de ces engagements devrait intervenir dans le courant du quatrième trimestre. Rappelons-le, Big Blue ne veut pas mettre tous ses ?ufs dans le même panier. En d'autres termes, si la remis sur pied des services bénéficie d'une attention particulière, cela ne se fait pas au détriment des investissements dans les autres secteurs d'activités. En témoigne la frénésie d'achats à laquelle le groupe s'est adonné au cours des derniers mois sur le terrain des logiciels. IBM a ainsi mis la main sur FileNet (gestion de contenu), MRO (gestion d'actifs), ISS (gestion de sécurité) et Webify (SOA), signant un chèque global de plus de 3,5 Md$.

BroadCloud Calling se greffe à Webex Teams

Annoncée lors de l'événement Cisco BroadSoft Connections organisé à Miami du 12 au 15 novembre, l'intégration de BroadCloud Calling à Webex Teams permet à Cisco de proposer un système téléphonique PBX dans le...

le 15/11/2018, par Matthew Finnegan, IDG NS (adaptation Jean Elyan), 634 mots

Atos rachète Unify (ex Siemens EC) et renforce ses liens avec Siemens

Atos renforce son alliance avec le groupe Siemens, qui se restructure violemment depuis plusieurs années. Après avoir obtenu l'externalisation des services informatiques du groupe industriel, la SSII française...

le 04/11/2015, par Didier Barathon, 404 mots

SIP Trunking : le marché des SBC atteint 271 millions de dollars en...

Selon la dernière étude annuelle du cabinet Infonetics, Audiocodes est de loin le n°1 du marché des SBC. Porté non seulement par la diffusion de l'IP mais aussi par de nouvelles technologies comme le WebRTC....

le 01/04/2015, par Didier Barathon, 336 mots

Dernier dossier

Les white-box sont-elles l'avenir de la commutation réseau ?

Et si vous pouviez gérer vos commutateurs de centres de données et vos routeurs de la même façon que vos serveurs et ainsi réduire les coûts des dépenses en capital ? C'est la promesse des white-box qui amènent des systèmes d'exploitation réseau open source fonctionnant sur du matériel courant.Pour en avoir le coeur net, nous avons testé Cumulus...

Dernier entretien

Céline Polo

DRH du groupe iliad

"Nous recrutons dans des métiers en tension, en particulier sur l'infrastructure réseau, pour lesquels il y a...