Le Big Data pour sauvegarder la flore de la Grande Barrière de Corail

le 04/10/2012, par Quentin Renard avec IDG NS, Stockage, 496 mots

Les chercheurs australiens souhaitent utiliser les avancées dans le domaine du Big Data afin de comprendre l'érosion des récifs coraliens dans leur région.

Le Big Data pour sauvegarder la flore de la Grande Barrière de Corail

Les médias ont récemment mis en avant les dégâts importants qui avaient été causés sur les récifs de la Grande Barrière de Corail en Australie. En ce sens, les nouvelles images sous-marines mises en place sur Google Maps permettent aussi de constater l'état de dégradation de certains de ces récifs.

Un rapport, publié dans le Sydney Morning Herald, une publication australienne, émettait le constat alarmiste que «la moitié des coraux de la Grande Barrière a disparu dans les 27 dernières années et moins d'un quart pourrait subsister dans une dizaine d'années si rien n'est fait. » 

Le rapport ajoute qu'une « Une étude a long terme des récifs effectuée par les scientifiques du Townsville Autralian Institute of Marine Science a démontré que le corail avait été détruit par les intenses cyclones tropicaux de la région, le blanchissement des coraux, ainsi qu'une espèce particulière d'étoiles de mer. »

Steve Leonard, Président d'EMC pour la région Asie Pacifique, un fournisseur de stockage, s'est posé la question à Singapour de savoir si « le Big Data pouvait sauvegarder la Grande Barrière de Corail. » Ainsi, avec les progrès réalisés dans le domaine du Big Data, il semble possible que la technologie puisse aider à la surveillance des récifs via la collecte de données et leur quantification.

Photo : l'équipe dirigeante du programme IMOS (Integrated Marine Observing System). Tim Moltmann, le directeur d'IMOS est au premier plan, le second à partir de la droite.  



Les scientifiques en Australie utilisent déjà cette technologie pour mieux comprendre l'environnement océanique. L'Australie a un territoire océanique qui englobe trois océans et mesure plusieurs millions de kilomètres carrés. Il s'agit du troisième plus grand territoire océanique mondial.

Depuis 2007, la marine australienne et des scientifiques spécialistes du climat se sont regroupés au sein du Système d'Observation Maritime Intégré (IMOS) afin de recueillir et partager des téraoctets de données. Celles-ci sont issues d'un réseau de flotteurs, de capteurs, de véhicules sous-marins autonomes, de stations de surveillance scientifique, de détection par satellite et d'étiquettes placées sur les animaux.

« Vous ne gagnez pas à verrouiller vos données et à les ranger loin des autres, » explique le directeur du programme IMOS, Tim Moltmann. « Vous gagnez en les externalisant et en collaborant avec les autres. »

Les données sont capturées en continu, puis cette information est intégrée dans la base de données IMOS. Des informations similaires sont recueillies sur la salinité des océans, la température, les courants, le stockage du carbone ainsi que la migration des animaux. Ces données sont accessibles de façon quotidienne et continue.

Selon une fiche d'informations réalisée par EMC, plus de 300 chercheurs sont actuellement impliqués dans le projet IMOS, un effort qui a abouti à 1000 études publiées chaque année.

IMOS n'attire pas uniquement les scientifiques, mais tous les australiens, comme par exemple les pécheurs, qui consultent les sites publics du programme afin de suivre les courants et les schémas des migrations.


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