Les anti-malwares testés en « logique floue »

le 25/05/2007, par Marc Olanié, Documentation, 428 mots

PCMag fait état d'un test comparatif opposant plusieurs logiciels de protection, test conduit par l'AV-Test.org de Magdebourg. Résultats éloquents pour une comparaison totalement atypique. Le laboratoire Allemand a donc concentré en un unique creuset près de 607 000 souches destructrices, bouillon de culture dans lequel l'on pouvait compter des backdoors, des Troyens, des codes de zombification et de bons vieux virus-vers. A froid, l'on pourrait se ruer chez le premier détaillant venu pour investir dans un lot de WebWasher frais pondu. Mais WebWasher n'est pas un programme « station », plutôt une passerelle. Viennent ensuite « tous les autres ». Mais un « tout les autres » sur lequel l'on doit interpréter les résultats avec la prudence analytique d'un jésuite, l'humilité du capucin et la ténacité du chartreux. Car bien entendu, le bac d'essais d'AV-Test mélange des choux et des navets. Un antivirus (vers/troyens) d'excellente facture peut s'avérer un piètre compagnon en matière de protection anti-rootkits ou de défense anti-backdoor « posées à la main » après exploit. Jusqu'à présent, AV-Test ne faisait pas franchement dans le mélange des genres, et provoquait malgré tout, au fil de ses publications successives -notamment fin 2005 ou début 2006 - des réactions épidermiques de la part des différents éditeurs accusés de commercialiser des préservatifs « fiables à 95% »... 5 chances sur 100 d'être papa d'un petit Nimda, ça ne fait pas toujours plaisir. Cette fois, AV-Test met les pieds dans le plat en faisant « chuter » la moyenne des éternels premiers de la classe, Kaspersky et F-Secure, en affichant clairement leur peut-être trop grande spécialisation -« mauvaise » place très relative, puisque les deux susnommés décrochent tout de même la 4eme et la 6eme place-. Il serait peut-être souhaitable que la logique d'AV-Test soit poussée dans la plus grande extrémité. En y incluant par exemple des spam graphiques, des emails de phishing, des spywares et ad-wares « purement commerciaux », des simulations d'attaque en brute force, respectant en ce sens la volonté des éditeurs eux-même qui transforment leurs produits en usine à tout chasser. Les monuments logiciels actuels qui prétendent assurer les fonctions d'antispam, firewall, antivirus et autres fonctions de salubrité informatique devraient au moins être confrontés à une batterie d'essais à la hauteur de leur prétention marketing. Au plus grand bénéfice des usagers qui ne savent généralement pas quoi acheter. D'autant plus que ces outils théoriquement universels coûtent généralement chers, très chers. Du moins en terme de ressource CPU. Voici donc le « hit parade » des 15 meilleurs boucliers du moment établi par les chercheurs Allemands, classement établi en fonction du « taux d'interception » constaté : WebWasher : 99.83% AVK 2007 : 99.56% AntiVir : 99.42% F-Secure : 97.93% Symantec : 97.77% Kaspersky :.64% Fortinet : 97.06% Avast! : 96.32% AVG : 96.15% Rising : 96.02% BitDefender : 95.68% Norman : 94.66% Ikarus : 92.54% Panda : 92.09% Trend Micro : 90.97%

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