Mercury republie ses résultats 2002-2004 sous la pression de la SEC

le 05/07/2006, par Vincent Delfau, IPBX, 323 mots

Les scandales financiers, republications de résultats et démissions de dirigeants mis en cause ne sont pas réservés à CA. Mercury doit, à son tour, composer avec ces éléments. Huit mois après s'être séparé de trois de ses dirigeants dont son PDG, mis en cause dans les pratiques illégales de stock-options antidatées, le groupe a republié ses résultats pour les exercices 2002 à 2004. Les chiffres corrigés font apparaître un recul du résultat brut de 566,7 M$ pour la période 2002-2004. Pour la seule année fiscale 2004, le résultat chute à 64,6 M$ contre 107 M$ lors de la première publication de résultat. Pire, sur l'exercice 2005, alors que le groupe avait publié un bénéfice net de 41,5 M$, il doit désormais composer avec une perte nette de 62,6 M$. Mercury prépare en outre la republication de ses résultats pour le premier trimestre 2005. Après que la SEC, le gendarme américain de la Bourse, eut ouvert, en novembre 2004, une enquête sur la comptabilité des stock-options, Mercury décidait en juin 2005 de former un comité spécial chargé de faire la lumière en interne sur les éventuelles malversations. En novembre, le comité remettait ses conclusions : le groupe aurait antidaté des stock-options, au moins à 49 reprises, de façon à ce que la date indiquée sur le titre garantisse un cours d'achat favorable au porteur. Dans la foulée, le directoire acceptait les démissions du PDG, du directeur financier et du conseil général. La liste des personnalités impliquées dans les malversations semble ne pas s'arrêter à ces trois dirigeants. La SEC a ainsi indiqué qu'elle pourrait poursuivre pénalement trois actuels membres du directoire, Igale Kohavi, Yair Shamir et Giora Yaron. Le régulateur de Wall Street estime que chacun d'eux connaissait, ou était en mesure de connaître, l'existence des manoeuvres frauduleuses. Des accusations sans fondement pour les intéressés qui nient avoir participé, ou même eu connaissance, à la commission des infractions. Les mis en cause n'ont pas démissionné mais le groupe a accepté qu'ils sursoient à participer aux activités du directoire.

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