NostalgIBM

le 20/09/2007, par Marc Olanié, Actualités, 386 mots

IBM se lance dans la diffusion d'une suite bureautique, nous apprend Slashdot qui reprend à son tour un scoop de Reuter. Citons : « IBM said it would offer document, spreadsheet and presentation software in a group of tools called Lotus Symphony » Comble de l'ironie, Symphonie était le nom d'une suite de programmes bureautiques sous DOS -on disait alors "un intégré"-, suite commercialisée par la société Lotus (alors indépendante) qui cherchait alors à contrer la " redoutable hégémonie d'Ashton Tate ". L'Intégré d'Ashton Tate, éditeur du non moins redoutable SGBD dBase, n'était autre que Framework, vendu en France par La Commande Electronique, entreprise dirigée par le très bouillant Hugues Leblanc. Ce qui ne nous rajeunit pas franchement. Rappelons également que, par le biais des alliances, mariages, opérations de croissance externe etc, IBM se trouve être, aujourd'hui encore, l'heureux possesseur des droits sur l'archétype du tableur, pierre angulaire de toute suite bureautique. Nous parlons bien entendu de Visicalc, la feuille de calcul originelle, conçue par Dan Bricklin et Bob Frankston et dont les nostalgiques peuvent récupérer une version sur le site de son digne géniteur. Un peu avant cette époque, Big Blue avait tenté de « bouleverser le marché » en lançant une adaptation de son traitement de texte professionnel sur PC... lequel sauvegardait ses fichiers au format Ebcdic (prononcer ébdique), alors que le monde entier était passé à l'Ascii depuis belle lurette, précisément sous l'impulsion du créateur du PC, IBM bien entendu. Cette première aventure fut un échec cuisant. Puis vint une suite bureautique (sous DOS... toujours) qui avait pour nom la « série Assistant ». Filing Assistant, Writing Assistant etc, toute la sainte trinité de l'indispensable informatisé était là. Comble de la félicité, une évolution de cette suite devait à terme exploiter les fonctions intimes d'un moteur multitâche, environnement qui répondait au nom de TopView. Bien entendu, la quasi-totalité de ces projets connurent un flop retentissant. Seul TopView connu son quart d'heure de gloire, car de son cadavre fumant, un certain Henry William Gates en extirpa les « program information files », les fameux fichiers PIF qui décrivent les empreinte mémoire d'un programme en mode caractère sous Windows. Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme, y compris les noms de produits bureautiques. Espérons que l'avenir de la nouvelle suite bureautique d'IBM aura un peu plus de succès que ses précédentes.

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