Piratage des fibres optiques pour les nuls
Information Security nous offre un excellent article de vulgarisation sur l'art de poser des bretelles sur une liaison par fibre optique. Les spécialistes du genre n'en tireront probablement pas grand-chose -si ce n'est une intéressante estimation du coût du matériel utilisé-, et les néophytes y apprendront comment des hackers se sont attaqués aux infrastructures de Verizon, de Deutsche Telekom, en Allemagne, en France, en Grande Bretagne, en Hollande... et probablement tant d'autres pays de la Communauté. Et qu'importe le niveau d'investissement nécessaire : les fibres optiques véhiculent généralement des données à haute valeur ajoutée, et le ROI d'un hack sur le réseau de recherche Renater, par exemple, peut rapporter plusieurs fois la mise de départ. Contre ce piratage de haute volée technologique, la première contremesure consiste à chiffrer le flux des données transmises, indique John Pescatore, l'incontournable gourou sécurité du Gartner. Mais lorsque l'on voit le manque d'empressement dont font preuve les entreprises des secteurs financiers à crypter leurs propres unités de stockage (bandes, disques durs, disques optiques d'archivage...), on peut craindre que la sécurisation des contenus transitant sur Wan ait encore à attendre quelques décennies.