TLMCom ouvre son système de reconnaissance vocale

le 03/08/2006, par Eddye Dibar, Satellite, 429 mots

Well'Com 4.30 est la dernière version du standard automatique à reconnaissance vocale de TLMCom. Cette mise à jour compte trois points forts : elle se connecte aux annuaires Outlook et Lotus Note via le protocole LDAP, elle gère les scénarii dynamiques et intègre une notion de profil utilisateur (secrétaires, commerciaux, techniciens, directeurs, etc). « Depuis cette version, les utilisateurs peuvent gérer autant de scénarii qu'ils le désirent. Ils peuvent aussi en définir eux-mêmes », explique François Cure Durif, co-fondateur et directeur technique de TLMCom. Il précise : « auparavant, l'outil ne mettait à disposition que 25 scénarii. Cependant, nous nous rendons compte que les utilisateurs se servent essentiellement des fonctions établies par défaut ». « La technologie IP n'est pas assez ouverte » Le système est installé sur un PC évoluant sous Windows. La machine est quant à elle connectée au réseau local client d'un côté et à un PABX de l'autre. Le LAN ne requiert pas de configuration particulière. De même, l'autocommutateur peut provenir de n'importe quel constructeur. Enfin, les connexions peuvent être analogiques, numériques téléphoniques (T0 et T2) ou IP (H323 et SIP). Un seul bémol : « côté constructeur, la technologie IP n'est pas assez ouverte », regrette François Cure Durif. « C'est la guerre des protocoles propriétaires. Chaque constructeur veut garder sa clientèle. Quand on veut se diriger vers des solutions ouvertes, ce n'est pas gratuit », ajoute-t-il. « Même si nous sommes amenés à évoluer naturellement vers l'IP, aujourd'hui les lignes analogiques et numériques T0 et T2 sont moins coûteuses ». Des solutions performantes mais onéreuses Nextiraone et France Télécom sont les deux principaux intégrateurs de Well'Com 4.30. Pour dimensionner le système d'une entreprise, ces derniers se renseignent sur le nombre d'entrées d'annuaire d'une part et sur la valeur du trafic à l'heure chargée, c'est-à-dire le jour et l'heure où il y a le plus de trafic dans la semaine. Avec ces critères, TLMCom peut adresser aussi bien les PME que les grands comptes. « Ces solutions restent encore relativement chères », reconnaît François Cure Durif. « Les outils de reconnaissance vocale demandent des centaines de milliers d'heures de recherche et développement », lance-t-il, comme pour justifier les tarifs pratiqués par le marché. Chez TLMCom, la solution de base coûte 10 000 euros, toutes prestations et formation comprises et 50 entrées d'annuaire. « Nous tenons à intégrer une formation car beaucoup de personnes se posent encore la question de savoir si cela marche ou pas alors que ces solutions fonctionnent bien ». Et de conclure : « Nous prenons le pari que d'ici 5 ans, on trouvera ce type de solutions partout. Les utilisateurs sont de plus en plus éduqués à la reconnaissance vocale, les solutions sont plus performantes et les prix vont baisser ».

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