7 entreprises du « Cloud » à suivre de près

le 18/05/2009, par IDG News Service, Infrastructure, 2059 mots

Le « Cloud » se répand à travers le monde informatique comme une traînée de poudre. Des start-ups innovantes et des fournisseurs établis réclament l'attention des clients.

7 entreprises du « Cloud » à suivre de près

Le "Cloud" n'est pas qu'un mot à la mode de plus. Il recouvre une réalité en matière de services même si les offres disponibles en Europe demeure encore limitées. L'offre d'Amazon, par exemple, ne dispose encore que d'un faible support technico-commercial avancé sur le vieux continent. De manière générale, les fournisseurs de « Cloud » se répartissent en trois catégories: - 1. les fournisseurs de « logiciels en tant que service » ; - 2. les fournisseurs d' « infrastructures en tant que service », ils offrent des accès web au stockage et à de la puissance de calcul ; - 3. les fournisseurs de « plates-formes en tant que service » qui offrent aux développeurs des outils afin de bâtir et d'héberger des applications web. Voici 7 entreprises orientées « Cloud » à suivre avec attention. Nom de l'entreprise: Amazon Fondée: 1994 Lieu: Seattle Offre Cloud : les Web Services d'Amazon, il s'agit d'une demi-douzaine de services, y compris l'Elastic Cloud Computing (EC2), pour de la capacité de calcul, et le Service de Stockage Simple, pour de la capacité de stockage à la demande. Pourquoi s'y intéresser : Amazon est un véritable innovateur en matière de calcul sur le web, offrant du paiement à l'usage sur des serveurs virtuels, et de l'espace de stockage. Outre ces offres de base, Amazon offre SimpleDB (un service web de base de données), le CloudFront (un service Web pour la livraison de contenu) et le Simple Queue Service (un service hébergé pour le traitement des messages entre ordinateurs). En lançant le « Elastic Compute Cloud », en 2006, bien avant la plupart de ses concurrents, Amazon est devenu presque synonyme de «Cloud Computing ». Mais les critiques commencent à apparaître en ce qui concerne la disponibilité et la gestion des niveaux de services d'Amazon. PDG : Jeffrey Bezos, fondateur d'Amazon, a été auparavant analyste financier. Comment Amazon est arrivé dans le « Cloud computing »: Amazon a toujours excellé dans la délivrance de capacité de calcul à grande échelle à ses propres employés et aux consommateurs par le biais du site marchand Amazon. Offrir de la capacité de calcul brut sur internet était peut-être une étape naturelle pour Amazon, qui devait seulement améliorer sa propre expertise et ses infrastructures massives de centre informatique afin de devenir l'un des premiers fournisseurs de « Cloud ». Qui utilise le service: des dizaines de milliers de petites entreprises, des entreprises et des utilisateurs individuels. Parmi les clients : le New York Times, le Washington Post, et Eli Lilly. Nom de l'entreprise: Enomaly Fondée: 2004 Lieu: Toronto Offre Cloud : Elastic Computing Platform (ECP) d'Enomaly est un logiciel qui intègre les centres informatiques de l'entreprise avec les centres de calcul « de Cloud Computing », permettant aux professionnels IT de gérer et d'administrer à la fois des ressources internes et externes à partir d'une console unique, tout en simplifiant le déplacement de machines virtuelles d'un centre informatique à un autre. Pourquoi s'y intéresser : Enomaly ne propose pas ses propres services sur le Web. Mais son logiciel pourrait s'avérer crucial à l'heure où les entreprises sont aux prises avec le problème de la gestion d'un large éventail de ressources de calcul qui se trouvent à l'intérieur et à l'extérieur des zones protégées par les pare-feu. Intel a reconnu l'intérêt d'Enomaly, finançant le développement du produit de la société, qui se concentre fortement sur la gestion des divers hyperviseurs utilisés à la fois au sein des entreprises et dans les « Cloud » des fournisseurs. PDG : Richard Reiner, tiré de sa semi-retraite pour devenir PDG d'Enomaly cette année. Plus récemment, Richard Reiner a été le fondateur de Assurent, un « logiciel en tant que service » acquis par Telus en 2006. Comment Enomaly a démarré : Enomaly est né il y a cinq ans comme une entreprise de conseil, mais plus tard, elle a mis au point un outil Open Source de gestion qui fonctionne au dessus de l'hyperviseur Xen. Enomaly a abandonné son activité de conseil l'année dernière pour se concentrer sur les logiciels de gestion des « Cloud ». Qui utilise le service: Plus de deux douzaines de clients ont été rendus publics, y compris Business Objects, France Telecom, NBC, le gouvernement canadien, la Deutsche Bank, Best Buy, et plusieurs universités. Nom de l'entreprise: Google Fondée: 1998 Lieu: Mountain View, Californie Offre Cloud : Google Apps est un ensemble d'outils de productivité de bureau, comprenant messagerie email, agenda, traitement de texte et un outil simple de création de sites Web; s'y associe Postini, un ensemble de services de sécurité pour les email et le Web ; et l'App Engine, une « plate-forme en tant que service » qui permet aux développeurs de bâtir et d'héberger des applications sur l'infrastructure de Google. Pourquoi s'y intéresser: Personne ne connait internet aussi bien que Google. Bien que le principal objectif de Google reste l'exploration du Web et de fournir de la publicité liée aux résultats de la recherche sur le Web, l'incursion de Google dans le « logiciel en tant que service » pour les entreprises accélère le mouvement de l'industrie depuis les packages logiciels vers les services hébergés sur le Web. App Engine offre une alternative crédible comme « plate-forme en tant que service ». PDG: Eric Schmidt, ancien CTO de Sun et ancien PDG de Novell (à l'époque où Novell était en très nette perte de vitesse par rapport à ses produits phares qu'étaient ses serveurs de fichiers d'entreprise). Il a pris la barre en 2001. Comment Google a démarré dans le « Cloud »: Google Apps était la tentative de l'entreprise afin d'aller au-delà de la recherche sur le Web pour le grand public, et devenir un acteur pour l'entreprise. Google a dévoilé la version pour entreprise de Google Apps en Février 2007 dans une démarche de concurrence contre son rival Microsoft, et a suivi en délivrant App Engine en avril 2008. Qui utilise le service: Beaucoup de petites entreprises, des entreprises et des universités, y compris l'Arizona State University et la Northwestern University. En France, l'Ecole Supérieure de Commerce de Lille utilise Google Apps et a témoigné de cet usage lors de la conférence "Virtualisation" organisée par Cio-online.com. Nom de l'entreprise: Microsoft Fondée: 1975 Lieu : Redmond, Washington Offre Cloud : Azure, une offre de « Windows en tant que plate-forme comme service » comprenant le système d'exploitation et les services pour les développeurs qui peuvent être utilisés pour construire et améliorer des applications Web hébergées. Azur est en version bêta jusqu'à la deuxième moitié de 2009. Pourquoi s'y intéresser: Parce que c'est la première grande incursion de Microsoft dans le « Cloud ». Mais Microsoft est encore un nouveau joueur en matière de « Cloud » et il doit répondre à pas mal de questions. Par exemple, sera-t-il facile de déplacer des applications existantes sur la plate-forme Azure ? Et Microsoft va-t-il éviter cette tendance à verrouiller l'utilisateur dans l'offre d'un seul fournisseur ? Ce qui est négatif pour les utilisateurs mais s'est révélé extrêmement profitable pour Microsoft dans le monde du logiciel sous forme de package. PDG: Steve Ballmer, nommé PDG en 2000 après 20 ans avec la société. Comment Microsoft est arrivé dans le « Cloud »: Microsoft a réussi en développant des systèmes d'exploitation pour les PC domestiques et pour l'entreprise. Mais avec toutes les formes d'applications évoluant vers le modèle hébergé sur le Web, ce n'est pas une surprise que Microsoft rendre Windows disponible dans le « Cloud ». Microsoft délivre également un ensemble de services métiers sur le Web, dont Exchange, SharePoint, Office Communications Server, CRM et Live Meeting. Qui utilise le service: les sociétés de logiciels Epicor, Micro Focus et S3Edge sont parmi les premiers clients utilisant Azure pour développer des applications de type « Cloud ». Nom de l'entreprise: GoGrid (une division de ServePath) Lancement: Mars 2008 (ServePath a été fondé en 2001, le développement de GoGrid a commencé en 2006) Lieu: San Francisco Offre Cloud : La plate-forme GoGrid délivre des services Web de stockage et la capacité de déployer rapidement des serveurs virtuels Windows et Linux sur le « Cloud », avec des packages logiciels pré-installés, dont Apache, PHP, SQL Server de Microsoft et MySQL. Pourquoi s'y intéresser: GoGrid est l'un des principaux concurrents d'Amazon en matière de stockage et de calcul dans le « Cloud ». Il se distingue d'Amazon de deux façons. GoGrid offre des instances Windows Server 2008 (Amazon ne propose que Windows Server 2003) et des niveaux de disponibilité de 100% du temps de fonctionnement (Amazon offre 99,95% pour les serveurs de calcul et 99,9% pour le stockage). PDG: John Keagy, le PDG et fondateur de ServePath, a fondé et vendu plusieurs fournisseurs de services Internet au cours de la décennie précédant le lancement de ServePath. Comment GoGrid a démarré dans le « Cloud »: des cadres de ServePath, un fournisseur d'hébergement de serveurs dédiés, ont créé GoGrid après avoir décidé que le manque d'efficacité dans le modèle standard d'hébergement pourrait être atténué grâce à une infrastructure en self-service, et paiement à la consommation. Qui utilise le service: Il s'agit pour plupart de start-ups, de sociétés du Web 2.0 et du SaaS, ainsi que quelques grands noms comme SAP et Novell qui réalisent des essais ou de petits projets sur le service GoGrid. Nom de l'entreprise: Rackspace Fondée: 1998 Lieu: San Antonio Offre Cloud: Le « Cloud » de Rackspace est également connu sous le nom de "Mosso". Il se compose de trois grands services: sites « Cloud » (une plate-forme de création de sites Web), les fichiers « Cloud » (un service de stockage) et des serveurs « Cloud » (un service similaire à EC2 d'Amazon qui fournit l'accès à des instances de serveurs virtualisés). Pourquoi s'y intéresser: Rackspace a une longue expérience de fourniture de services d'hébergement et porte un nom connu sur le marché des entreprises. Avec « Mosso », Rackspace cible les marchés de « plate-forme en tant que service » et « d'infrastructure en tant que service », les deux domaines clés pour les clients qui cherchent à construire des applications Web hébergées. PDG: Lanham Napier, a rejoint Rackspace en tant que directeur financier en 2000 et est devenu PDG en 2006. Comment Rackspace est arrivé dans le « Cloud »: Rackspace s'est toujours concentré sur la fourniture de ressources dédiées, plutôt que partagées. C'était jusqu'à ce qu'une petite équipe dans l'entreprise dise, "Il doit y avoir un meilleur moyen pour les concepteurs de sites Web pour réaliser des sites Web que d'employer un serveur dédié". Un serveur dédié qui nécessite une gestion étendue, selon John Engates, le CTO de Rackspace. Avec un « Cloud » multi-liens, Rackspace peut offrir autant d'accès que nécessaires aux ressources informatiques pour des projets ponctuels. "Le Cloud ressemble beaucoup à notre métier actuel, il suffit de changer la façon dont il est commercialisé», déclare John Engates. Qui utilise le service : les développeurs Web et les prestataires de « logiciels en tant que service » tels que Zapproved, qui utilise Mosso pour proposer un outil de productivité en ligne. Nom de l'entreprise: RightScale Fondée: 2006 Lieu: Santa Barbara, Californie Offre Cloud : la plate-forme RightScale est délivrée sous la forme de « logiciel en tant que service ». Elle aide les clients à gérer les processus qu'ils ont sous-traités à des prestataires de « Cloud » tels que GoGrid ou Amazon. RightScale aide les clients à construire et à cloner des serveurs virtuels pour le « Cloud ». RightScale effectue de l'équilibrage de charge, en réponse à l'évolution des besoins, automatise les sauvegardes, et offre le suivi et des rapports d'erreurs. Pourquoi s'y intéresser: Parce que toutes les promesses du « Cloud » qu'il s'agisse de simplicité, de déploiement de nouveaux serveurs virtuels et d'applications dans le « Cloud » exigent un travail de la part du service informatique, en particulier si un client utilise de multiples services de « Cloud ». RightScale sert à automatiser le travail nécessaire pour utiliser le « Cloud » le plus efficacement possible. PDG : Michael Crandell, co fondateur de RightScale a occupé des postes de direction dans des entreprises de « logiciel en tant que service », telles que les sociétés eFax ou Celebros. Comment RightScale a démarré dans le « Cloud »: deux des trois fondateurs de RightScale viennent de Citrix Online, y compris le CTO Thorsten von Eicken. Ce dernier a décidé que les fournisseurs de logiciels ne devraient pas être accablés par l'immense tâche de bâtir et de maintenir des centres informatiques. Construire des centres informatiques devrait être pour "d'autres personnes qui ont une compétence de base dans ce type de tâches », dit-il. «Je construis des services SaaS et il n'y a aucune raison pour que je construise de nouveau un centre informatique." Qui utilise le service :des vendeurs de réseautage social et les autres entreprises qui ont besoin d'aide pour gérer des serveurs dans le « Cloud » dont ShareThis, TagCow, DoInk et iWidgets.

L'architecture de Mastodon est loin d'être efficace

Alors qu'Elon Musk fait fuir les utilisateurs de Twitter vers Mastodon, l'architecture sous-jacente de la plateforme alternative peut surcharger les réseaux de fournisseurs de contenu. Désormais, tout le monde...

le 05/12/2022, par Tim Greene / Network World (adapté par Jean Elyan), 864 mots

Graid recourt à des GPU pour accélérer le stockage flash

Exploitant la puissance de calcul des cartes GPU d'entrée de gamme pour station de travail, la start-up Graid Technology vient accélérer les ressources de stockage reposant sur des SSD NVMe grâce à son...

le 02/12/2022, par Serge LEBLAL, 1133 mots

N-able cible les MSP pour séduire les entreprises

Spin-off de SolarWinds, l'éditeur N-Able vole de ses propres ailes depuis plus d'un an pour développer sa solution de back-up cloud conçue pour les grands comptes et les MSP. Installé à Boston, dans le...

le 29/11/2022, par Serge LEBLAL, 1185 mots

Dernier dossier

Les white-box sont-elles l'avenir de la commutation réseau ?

Et si vous pouviez gérer vos commutateurs de centres de données et vos routeurs de la même façon que vos serveurs et ainsi réduire les coûts des dépenses en capital ? C'est la promesse des white-box qui amènent des systèmes d'exploitation réseau open source fonctionnant sur du matériel courant.Pour en avoir le coeur net, nous avons testé Cumulus...

Dernier entretien

Céline Polo

DRH du groupe iliad

"Nous recrutons dans des métiers en tension, en particulier sur l'infrastructure réseau, pour lesquels il y a...